SM / Fétichisme
Entrez dans la dimension interdite, frissonnez en découvrant le côté sombre des fétichistes et des sadomasochistes…
Pour certains, les accessoires du genre relèvent davantage de la chambre de torture que d’une thématique de plaisirs partagés. Pour d’autres, c’est la caverne d’Ali Baba, le donjon de tous les possibles, l’espace des désirs clandestins. Souvent, ce sont les libertins, les échangistes, les swingers qui raffolent des ces divers objets consacrés à un culte des plus sérieux. Il convient de signaler que ces pratiques s’inscrivent bien souvent dans une culture mondaine et se prodiguent entre gens qui occupent des positions élevées dans la société. Une sorte de jeu initiatique réservé aux classes sociales un peu plus fortunées.
D’abord une distinction entre le fétichisme et le sado-masochisme. Les fétichistes ont un penchant certain pour les masques, les cagoules, les combinaisons, les chaussures, les fringues de cuir et de latex, les bijoux sexuels que l’on place sur le bout des seins, sur le clitoris ou encore dans l’anus. Bref, le plaisir des fétichistes est le plaisir par l’objet, une fête des sens par le culte de l’objet. Le plaisir sexuel est alors moins dans l’acte lui-même que dans ce rapport à l’objet qui provoque une excitation incontrôlable.
Les adeptes de sado-masochisme, BDSM maintenant, versent quant à eux dans la subtilité du rapport dominant/dominé, humiliant/humilié, et leur usage de différents accessoires quasi diaboliques peut sembler complètement désaxé. Dans leur univers, on retrouve les masques à gaz, le bondage, les fouets, cravaches et martinets, les pinces à tétons, les ceintures de chasteté (pour femmes et pour hommes), les menottes, les électrodes, les battoirs, les chaînes…
Le but du jeu est de faire souffrir et l’on ira aussi loin que les poires de lavement pour assujettir l’autre. Mais attention, il s’agit quand même d’un divertissement entre adultes consentants. Il faut comprendre la portée de tels actes, les assumer pleinement et avoir une image de soi assez forte pour jouer le jeu sans que des impacts négatifs ne fragilisent la personnalité ensuite. L’urophilie, la scatophilie font également partie des distractions BDSM, il ne faut pas l’oublier…
Vous aurez bien compris que le sado-masochisme n’est pas la tasse de thé de tout le monde.