Danse privée
Le pôle dancing, vous connaissez ?
Et les danses lascives, sur un blues des plus cochons ? Ou peut-être êtes-vous du genre Moulin Rouge ? Est-il vrai que les femmes adorent danser en jetant des regards coquins, rouler des hanches avec des sourires invitants, aguicher en ondulant du corps ou lever la gambette sur une choucroute de froufrous prometteurs ?
La danse comme moyen de séduction existe depuis les temps les plus reculés. Déjà, dans l’Égypte ancienne, on dit que les prêtresses sacrées pratiquaient une danse ventrale afin d’être possédées par la déesse de la fécondité, et qu’une fois envahies par la divinité, elles s’offraient aux hommes. Le mythe que l’on connaît le mieux à ce sujet est certes la Danse des Sept Voiles, vraisemblablement exécutée par Salomé avant la mise à mort de Jean-Baptiste… En Grèce et à Rome, même topo, nulle soirée, nul banquet sans que les danseuses, courtisanes et autres amuseuses, égayent ces moments de plaisir qui dérapaient souvent vers des débauches exquises. Danseuses et prostituées sont depuis longtemps amalgamées, la danse étant l’expression, la manifestation, l’incarnation du désir sexuel.
Mais oserons-nous l’avouer ? Celles qui ont du courage l’admettent enfin ! Et pourquoi aiment-elles jouer l’allumeuse ? Par jeu, par besoin de repousser les limites, par curiosité pour savoir comment on se sent dans la peau d’une escorte sûre d’elle et pas du tout complexée.
Il n’est pas rare que la femme, épouse ou concubine, ressente cette pulsion de donner son corps en spectacle dans le but d’attiser le désir du mâle. Elle se sent alors désirable et désirée, ce qui accentue ses propres envies sexuelles et lui procure un sentiment de puissance. Aussi, ce n’est pas par hasard qu’il se vend de plus en plus de déshabillés ultra aguicheurs, de lingerie fine destinée à l’effeuillage lors de soirées qui se terminent généralement de façon volcanique. Les femmes adorent se mettre en valeur et faire baver celui (ou celle) qui les dévore des yeux, se régalant d’un spectacle qui le pousse au paroxysme des sensations coquines.