Épilation totale ou partielle ?
La chasse aux poils, ça vous dit quelque chose ?
Arf, dire que pendant des années, les Européennes ont été les victimes de gorges chaudes par les Nord-Américaines qui se gargarisaient de nos poils sous les aisselles ou sur les jambes… C’est désormais de l’histoire ancienne tout ça et depuis quelques décennies, nous maîtrisons. Il est vrai que le corps féminin débarrassé de ses poils superflus est beaucoup plus attirant, que l’impression de douceur qu’il donne alors est irrésistible. Aussi, la majorité des femmes (à l’exception des Lulu Braconnier) se déboisent toutes les parties du corps susceptibles de servir de terreau à une invasion pileuse. La question d’aujourd’hui n’est plus : « dois-je ou non m’épiler ? », mais bien : « l’épilation, totale ou partielle pour le pubis ? ».
Eh oui, nous en sommes là et pour dire la vérité, c’est un choix personnel, quoique bien souvent motivé par la sacro-sainte pornographie qui semble aujourd’hui dicter les règles d’hygiène du corps sexué. Si beaucoup d’hommes préfèrent le pubis totalement rasé, il convient néanmoins de souligner quelques points fort intéressants à ce propos.
D’abord le caractère pédophile de l’épilation totale. Ces pubis glabres qui rappellent le sexe de fillettes peuvent avoir un côté malsain. Certes, une vulve sans poils mettra la table (si l’on peut parler ainsi) à une dégustation orale plus appétissante, mais il n’en reste pas moins qu’un sexe épilé totalement présente des ressemblances avec un sexe d’enfant qui devrait en faire sourciller certains. Autre point important : les poils comme défenses naturelles sont essentiels afin de restreindre les risques d’infections ou de mycoses gynécologiques. La vulve dépouillée de sa forêt protectrice devient plus vulnérable sans compter que la peau qui l’entoure s’assèche avec les rasages, maltraitant les glandes sébacées. Dernier point : les poils captent et emprisonnent des phéromones aphrodisiaques qui jouent un rôle crucial dans la transmission du désir à l’autre, est-il judicieux de s’en priver ?
Ces poils qui vous gênent à un moment (ou qui gênent votre partenaire) pourraient redevenir à la mode ou faire l’objet soudain d’une revalorisation médico-hygiénique incontournable. La sagesse suggère donc de vous épiler selon votre besoin sans céder au ras-le-bol de recommencer encore et encore cette manœuvre qui vous semble aussi déplaisante que l’entretien domestique de votre maison.
Une dernière chose : pour les messieurs qui aiment bien profiter du jardin bien entretenu de leur compagne, nous recommandons les mêmes soins de jardinage. Un pénis dressé au milieu d’un bouquet de poils risque de laisser vos copines sans gourmandise !