11) Kama Le Tigre Chasseur…
Le jeu de l’approche, de l’apprivoisement prend ici tout son sens.
Les amants se veulent, se désirent, le mâle est prêt à bondir, mais sa femelle résiste, elle avance, elle recule, elle minaude, elle aguiche puis se retranche derrière un rempart, un meuble, une table, n’importe quoi qui la protégera de l’assaut du tigre et lui permettra de continuer le jeu.
Les amoureux vont continuer longtemps ces préliminaires en faisant ressurgir leurs instincts primitifs. Ils vont se rapprocher, se lécher, se mordiller, s’empoigner vigoureusement pour s’embrasser à la folie puis se repoussent, se griffent doucement, s’attrapent de nouveau, créant ainsi une urgence du désir qui ne cesse de se gonfler. La sève monte, dans le vagin comme dans la verge, l’excitation est poussée à son paroxysme, les amants se dévisagent avec un mélange de défi et d’envie qui les rend sauvages.
La femme va se refuser aussi longtemps qu’elle pourra tenir le coup, plus le désir grandit, plus son sexe se mouille, les phéromones dégagées par les deux protagonistes devenant de plus en plus distinctifs, le contact est imminent. C’est alors que l’un et l’autre se frôlent, se reniflent pour se lancer dans une cascade de mordillements allant jusqu’à la morsure, pure et dure, marquant l’autre comme étant un territoire conquis. Évidemment, on évitera les blessures, le but du jeu étant simplement de faire monter la mayonnaise. Mais toute la codification sexuelle de ce marquage avec les ongles et les dents est essentiellement animale et nous replonge dans la brutalité de notre cerveau reptilien.
Lorsque le tigre décide enfin que la fête est finie et qu’il passe à l’action, il attrape son amoureuse et la fait pivoter brusquement pour qu’elle se retrouve dos à lui. Il l’oblige à s’agenouiller au sol et à se poser en levrette, sa croupe bien relevée, ses fesses soulevées et offertes, les lèvres de sa vulve bien ouvertes afin qu’il puisse y plonger sa verge, complètement fou de désir devant le spectacle excitant de cette fente. Souvent, il mordra sa partenaire au niveau de la nuque en poussant son pénis dans le vagin, comme le font les grands félins, et il possède sa femelle en la forant avec ardeur. Comme la position exige qu’il place ses jambes de chaque côté des cuisses de la femme, celle-ci peut serrer les jambes pour rendre plus étroit son orifice vaginal, procurant à l’homme des sensations encore plus violentes en la pénétrant jusqu’à la jouissance, et donnant à la femme l’impression que le pénis est beaucoup plus volumineux.